Le potager bio : je m’y mets!

« Si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier« , enseigne un proverbe chinois. Le regain d’intérêt pour les potagers « maison » est bien réel, porté par l’envie de manger plus sain. Voici donc quelques conseils pour cultiver un jardin sans pesticides ni produits chimiques.

Le goût pour une alimentation saine n’a jamais fait autant recette qu’aujourd’hui. Marqués par les incidents sanitaires et les doutes qui pèsent sur l’innocuité des cultures OGM, les consommateurs se tournent vers l’agriculture biologique, mais aussi vers les producteurs locaux. Les filières courtes – qui rapprochent les lieux de production des populations - répondent aux impératifs de traçabilité des aliments et contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (les fruits et les légumes ne parcourant plus des centaines de kilomètres en bateau, en camion ou en avion avant d’atterrir dans les assiettes). Du simple plant de basilic s’épanouissant sur un balcon au véritable potager, l’autoproduction prend des dimensions plurielles. Avec toujours les mêmes aspirations : le désir de manger sain et d’échapper autant que possible à la nourriture de l’agrobusiness. « Le public est en demande de ce retour aux sources, à la terre. Cultiver ses fruits et ses légumes permet aussi une valorisation de soi », avance Carine Haag, membre de Jardilien, un jardin solidaire basé dans les Bouches-du-Rhône. Ce type de structure a le vent en poupe : ici et là fleurissent aujourd’hui jardins ouvriers, potagers communautaires.. Certaines municipalités encouragent le mouvement et font sortir de terre des jardins familiaux.

On passe à la pratique?

Première étape indispensable à la réalisation d’un potager : préparer la terre, l’aérer sans toutefois la retourner, ce qui pourrait détruire toute vie souterraine. Avec quels outils? Tout depend en fait de la surface du potager. Pour une surface de 200m², permettant de répondre aux besoins d’une famille moyenne, nul besoin d’acquérir du matériel de professionnel. Bêche, binette, et grelinette feront très bien l’affaire. Une bonne terre est l’une des clés de la réussite d’un jardin bio. Pour cela, d’autres pratiques vont se révéler indispensables. Il faut encourager l’activité du sol en apportant de la matière organique qui sera ensuite décomposée par les vers de terre, les araignées et autres insectes. Des déchets hautement nutritifs pour les plantations… Engrais verts ou compost remplissent cet office. Il est possible de fabriquer soi-même le compost en observant une règle d’or : respecter le bon dosage, mélanger en quantités égales les matières brunes (feuilles mortes, copeaux…) et les matières vertes (pelures de légumes, gazon..) pour conserver un rapport carbone/azote parfait. Une fois les déchets mis en tas dans un coin ombragé du jardin, il reste à humidifier le tout et à l’aérer de façon régulière en le remuant avec une fourche.
D’autres pratiques complémentaires permettront de maintenir la fertilité du sol. Le paillage, par exemple, consiste à déposer herbes et pailles sur la terre sans toutefois recouvrir les plantations. Ce geste présente plus d’un intérêt : il préserve la vie au sol, réduit la repousse des mauvaises herbes, atténue l’échauffement du sol en été, previent le gel en hiver… Ne sous-estimez pas non plus l’importantce des rotations, l’un des fondements de l’agricuture biologique. Le principe? D’une année sur l’autre, ne plantez pas les mêmes légumes au même endroit. Cela permet aux maladies de ne pas s’installer durablement. Par ailleurs, chaque espèce puisant des éléments différents pour s’épanouir, la rotation permet aussi de ne pas appauvrir trop rapidement le sol.

(Source : Esprit Yoga)

2 réflexions au sujet de « Le potager bio : je m’y mets! »

  1. Ping : Le potager bio : je m’y mets! |

  2. Bonjour,

    Outre les conseils très intéressants apportés dans l’article, il est possible de stimuler un potager bio en réalisant des apports de jus d’algues, à des stades réguliers de développement de la plante.

    Les algues présentent de multiples propriétés : fertilisant, biostimulant (stimule toutes les fonctions de la plante en orientant les éléments nutritifs dans les zones de croissance), renforcement des défenses naturelle par une action similaire à celle d’un « vaccin », protection contre les attaques d’insectes et de champignons, renforcement des défenses face aux chocs thermiques (grêle, gel, sécheresse…).

    L’avantage : elles sont utilisables en agriculture biologique.
    Une marque développe désormais un produit sous forme de poudre, issu du jus d’algues.
    Le site consoglobe a rédigé un article à ce sujet.

    http://www.consoglobe.com/le-serum-dalgues-engrais-universel-pour-votre-jardin-cg

    A découvrir…

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