Iguazu, Machu Picchu, tango ou jungle luxuriante … des termes qui nous emmènent tous en Amérique du sud, continent aux ressources multiples qui offre un des plus beau panorama du monde en terme de paysage, culture et mystère. Terre des Incas, Mayas et tribus d’Amazonie, elle fait rêver les voyageurs de part son histoire et ses mythologies (qui n’a pas entendu parlé du « Calendrier Maya ?) mais surtout par ce qu’elle propose en terme de découverte.
Un continent propice
Depuis désormais quelques années, le tourisme dit « vert« , « responsable » ou « durable » fait fureur en Occident. La tendance écologique séduit un public plus large et contrairement aux pays asiatiques (qui malgré tout tente de pas être victimes de la folie immobilière n’ont pas totalement réussi à contrôler leurs sites), les pays d’Amérique ont su garder tant bien que mal cette part de territoire vierge et la protéger contre les dégradations.
Tourisme durable ? responsable ?
C’est ainsi que s’est développé le tourisme « durable » et cela de façon exponentielle dans tout le continent. Un tourisme qui n’a pas de réelle définition mais qui se caractérise notamment par le respect de l’environnement, des cultures et peuples autochtones et qui n’a aucune conséquences sur le territoire. Une définition qu’on peut rattacher au tourisme responsable qui reprend une notion plus sociale et humaine du tourisme. En effet, la richesse de l’Amérique du sud est propice à ce type de tourisme : territoires « inexplorées » avec une faune et une flore unique et terre de civilisations légendaires.
Ces pays ont réussi à se préserver des hordes de touristes jusque dans les années 90 où un boom touristique s’est opéré après des décennies d’instabilité politique, économique et climatique. Depuis certains acteurs comme le Brésil ou le Mexique ont su tirer profit de cette situation et d’autres comme le Costa Rica ont réussi à se préserver en mettant en valeur l’unicité de leurs terres. Un continent propice à ce type de tourisme donc qui n’a pas fini de nous étonner.
Un patrimoine à préserver
Avec la mondialisation, l’immense continent sud-américain est devenu un eldorado pour les multinationales : main d’oeuvre peu élevée, ressources naturelles « illimitées », le monde s’est ruée sur ces terres pour affaires. Les polémiques sur les forêts amazoniennes pour l’exploitation des différents bois ou le braconnage encore répandu poussent les autorités à surveiller ce qui se passe en Amérique.
Conséquence sur le tourisme ?Â
Il est de moins en moins aisé de visiter le continent en roue-libre (sauf backpacking :p), la notion de préservation est ancrée et dans les populations et au sein des gouvernements. Naturellement ces pays ont axé leur tourisme sur la sauvegarde de l’environnement. Nous pouvons retrouver par exemple des destinations 100% durables, des « séjours verts » à dimension responsable. Mais à l’opposé nous constatons également que le Pérou souhaite limiter les touristes sur son célèbre site du Machu Picchu. En effet la masse de touristes qui visite chaque jour la cité la dégrade de façon importante (en y ajoutant les aléas climatiques) et les effets peuvent selon certains experts être irréversibles.
Des questions ont été posées ces dernières années avant même la tendance du « tourisme vert et durable » comme le Costa Rica qui a toujours eu comme politique : tourisme responsable et naturel. Une philosophie que nous partageons et que nous souhaitons durable.
Tout au long de ce week-end nous vous proposerons de découvrir les particularités de ces destinations au potentiel énorme et au patrimoine précieux à  sauvegarder.
Neorizons vous souhaite un excellent week-end