En occident, l’image du bouddhisme est plutôt celle d’une religion (si c’en est une) ou d’un mode de vie et de philosophie pacifique. Une image assez limitée mais qui n’a aucune connotation péjorative. Une notion abstraite qui pourtant imprègne plus souvent que l’on ne pense les personnes à la recherche de leur bien-être.
Pourquoi un article sur le bouddhisme ?Â
Avant toute chose, il est important de préciser que cet article n’engage que Neorizons. Il est en aucun cas un enseignement que nous souhaitons véhiculer.
Une des finalités du bouddhisme est d’être en harmonie avec soi-même, de nager dans le bien-être, de se trouver. Chez les occidentaux, la caricature est celle de la personne qui ne se soucie de rien, qui laisse tout passer alors qu’en réalité, la pratique de cet exercice est beaucoup plus profonde. Cet article permettra de mettre en avant les éléments du bouddhisme qui peuvent aider à se soulager et se sentir mieux au quotidien que ce soit au travail, entre amis ou encore dans ses loisirs.
Bouddhisme et bien-être
« Méditation », « attitude zen », des expressions rentrées dans le langage courant dans l’occident qui sont des pratiques que le bouddhisme utilise depuis des siècles. La relation est donc rapidement faite entre ces deux notions. Mais en quoi le bouddhisme permet une paix intérieure et de se sentir mieux ?
Une des clés de  réponse vient de « la souffrance » … antinomie du bien-être … Comment l’expliquer ?
Rien de fou ! Dans le bouddhisme cette souffrance se caractérise partout et tout le temps, de la naissance à la mort en passant par la vieillesse, les amours et les amitiés : on ne peut pas y échapper. Elle peut être physique et mentale, être due à un changement ou un conditionnement. Beaucoup la traduise par « insatisfaction » pour y donner une dimension bien plus que physique. La connaître (la souffrance) c’est un premier pas dans l’écoute de soi. Il y a rien de pessimiste dans cette notion de souffrance. C’est même tout le contraire.
L’homme souffre, et il faut connaître l’origine de cette « souffrance ». C’est l’équivalent du diagnostic médical de nos jours. Il est indiqué que cette souffrance est en partie due au suprlus de plaisir que nous désirons avoir, une soif de jouissance, d’être et de devenir ou même de non-existence. C’est cette soif qui peut provoquer la convoitise, la haine etc … des sentiments qui se marient peu avec le bien-être. La comprendre permettrais donc de ne pas avoir ces sentiments qui ne nous facilitent pas forcément notre quotidien et celui de notre entourage.
La notion de bien-être intervient à ce moment là … lorsque l’on souhaite évacuer toutes ces souffrances afin d’être libéré. Au revoir choses superflues, il faut essayer d’être détaché de ce que l’on a, ne plus être en permanence dans une dynamique de désir perpétuel … Le but ici n’est pas de vivre en ascète et dénué de tous matériels mais de comprendre que tout n’est pas vital et que tout a une fin. Nos désirs s’estompent, notre recherche de satisfaction permanente s’éteint, que ce soit des bonnes ou moins bonnes sensations, tout a une fin .. c’est ainsi que notre esprit pourra se libérer de toutes mauvaises « ondes » ou ressentis et que l’on se sentira mieux.
Bouddhisme,  bien-être et pratique
En Asie du sud et sud-est, la religion est très présente. Que ce soit l’islam ou le christianisme, la culture se nourrit de toutes ces différentes pratiques et fait bouger la société. Le bouddhisme ne déroge pas à cette règle et la pratique de ce dernier se ressent dans le quotidien des habitants. Que que ce soit la Thaïlande, l’Inde ou le Cambodge, beaucoup de voyageurs qualifient ces pays comme « Pays du sourire »… et cela peut en partie s’expliquer par cette volonté et tradition qu’ont ces populations à relativiser leurs vies, leurs souffrances et à respecter ce qui les entoure.
Qui n’a jamais entendu un proche répéter que ces populations étaient très souriantes malgré parfois une grande pauvreté et un passé parfois douloureux ? La relativisation et la compréhension de cette souffrance mais surtout la volonté à ne pas vivre dedans permet de sourire à la vie et et sentir bien.
Les pratiques « bien-être » si répandues de nos jours et surtout dans l’occident  puisent leurs essences de ces menues réflexions. Ces quelques notions ne nous promettent rien de particulier, mais nous incitent à écouter notre corps, les choses qui nous entourent. C’est ainsi que s’est développé la méditation ou autres formes de relaxation qui permettent de libérer notre esprit.
Le bouddhisme serait donc un chemin qu’il serait possible d’emprunter pour arriver plus rapidement à son bien-être intérieur. Evidemment de nombreuses autres voies existent mais dans le cadre de notre week-end « Inde » il semblait intéressant de nous concentrer quelques minutes sur le bouddhisme.
Neorizons vous souhaite un excellent week-end
Pagna, Community Manager
Bonjour Julien Neorizons,
Votre article m’a plu parcequ’il constitue une réflexion originale (dans le sens noble du terme ) sur le boudhisme.
Par rapport à la souffrance, le fait de la considérer comme inhérente à la condition humaine incarnée, m’apparait comme une judicieuse stratégie pour la transformer. En effet, cette attitude permet de l’approcher, de l’accepter ce qui est une étape de la transformation.
La notion d’impermanence et de souffrance sont , je pense, liée à la personnalité, à l’égo. L’Homme est selon moi une Unité divisée en deux: la personnalité et l’Individualité. Notre part d’immortalité serait plus au niveau de notre Individualité que nous pourrions aussi appeler « source » ou le Meilleur en nous.
L’Orient a l’avantage davoir rappelé à l’Occident l’existence de la Spiritualité. Le monde occidental trop centré sur l’aspect matériel des choses étouffe ses âmes qui meurent de soif et de faim.
Car tout doit être nourrit en équilibre. Les corps et les âmes.
L’occident peut rappeler à L’orient la nécessité de prendre soin des coprs, véhicule utile sur la terre, et d’équilibrer aussi les personnalités, les égos.
Il n’est pas utile de tuer les égos mais il est bien plus nécessaire de rendre à L’Esprit la première place en mettant nos égos, réservoirs d’énergie, au service de nos Individualités pour que s’expriment de mieux en mieux nos natures essentielles.
Sur le désir, il est pour moi, aussi porteur de vie. Ce qui peut être maitriser c’est le « faire tout et nimporte quoi » pour notre insatiabilité. Nous pouvons aussi nous libérer des angoisses de l’attente. Cependant jouir d’une attente sereine en tendant nos efforts paisibles vers notre réalisation intérieure, cela semble peut-être plus adapté à nos cultures. Et cela implique en effet un certain détachement…d’entrer dans la préférence, la gestion fluide et saine de nos besoins en lachant nos exigences et nos impatiences.
Merci et bons voyages
Bonjour Josiane et merci pour votre commentaire très intéressant Beau week-end à vous !
Bonjour,
Merci beaucoup de cet article très intéressant.
C’est vrai, c’est une très bonne idée de parler de »souffrance ».
Dans notre monde, presque tout le monde veut tout et tout de suite et dans tous les domaines de la Vie ….. cette « demande » entraîne souffrance et déstabilisation.
Le matériel en Occident tient la large place par rapport à l’esprit, la créativité, la paix intérieure.
l’Orient nous apprend, enfin nous ré-apprend à « respirer », observer, sentir, voir, entendre, chose que nous ne savons plus faire tellement pris par notre quête du Bonheur.
Ce bonheur qui est tout simplement en nous, alors que nous le croyons dans l’argent et les choses matérielles.
c’est tellement beau de s’émerveiller devant les choses de la nature …. un être qui vous sourit, un rayon de soleil qui vous réchauffe la main.
Réapprendre à profiter de l’instant présent, celui qui est le seul bien réel ! Le passé est terminé, l’avenir inconnu …… le présent est bien là ! et le bien-être aussi ….
Belle journée à vous, continuez de nous faire voyager !!
Merci Michèle nous sommes bien d’accord Belle journée !
Bonjour ! J’aime bien ce blog, j’en écris un aussi !