Le sommet de la terre, RIO+20. Et après?

Copenhague, Durban… les aboutissements peu tangibles des conférences internationales dédiées à l’environnement ces dernières années ont nourri un scepticisme croissant sur la capacité des pays à se mobiliser pour un développement durable mondial. Et les bilans environnementaux dressés la semaine dernière lors du sommet de la Terre Rio + 20 n’ont fait que renforcer ce pessimisme ambiant.

A Rio, en 2012, l’Europe était aux avant-postes pour adopter une déclaration mondiale – « L’avenir que nous voulons » -avec la conviction que l’heure n’est plus aux intentions, mais à l’action. Les marges de manoeuvre sont là. Il s’agit de les activer, avec une volonté commune d’amélioration continue. Ici et ailleurs, du global au local, des solutions se mettent en place. Il convient de partager les expériences concluantes et d’assurer un vrai transfert de savoir-faire entre tous.

Rio + 20 est une étape. Avant, pendant et après les négociations des Etats lors du premier sommet de la Terre, la société civile est demeurée fortement mobilisée. Il doit en être de même à l’issue de ce sommet. Collectivités, entreprises, syndicats, associations, particuliers, nous devons rester actifs. Ne laissons pas la crise économique freiner nos efforts. L’économie verte fait partie intégrante de l’économie et ne peut plus être circonscrite au seul domaine de la responsabilité sociale et environnementale. Elle est porteuse d’emploi et de développement au Nord comme au Sud.
Il est nécessaire de transformer notre modèle de production et de consommation, comme notre modèle urbain. Le modèle unique de la ville doit être banni. La ville durable sera celle qui réussira à s’organiser harmonieusement en fonction de son environnement, des évolutions démographiques, des mutations sociales, des facteurs culturels de ses habitants… La ville durable sera pensée de manière globale et fluide. Air, énergie, déchets, bruit… les territoires doivent se mobiliser sur tous les fronts pour répondre aux enjeux du développement durable.

Montrer que des changements s’opèrent, rassembler toutes les énergies et apprendre ensemble, ce sont les « indispensables » pour appréhender les vingt prochaines années avec des perspectives durables.

(Source : Les Echos)

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