Greeters : « Se distinguer d’un guide touristique traditionnel »

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Les greeters (hôtes en français) sont des bénévoles acceuillant des touristes afin de leur faire découvrir leur ville. Une manière originale de faire connaître son quartier, de sortir des sentiers battus proposés par les guides touristiques traditionnels. Un « tourisme participatif » né à New-York dans les années 90 et aujourd’hui présent dans seize pays à travers le monde. 

On doit la première association de greeters à une association new-yorkaise : Big Apple Greeter. Fondée en 1990 par Lynn Brooks, elle compte aujourd’hui plus de 300 bénévoles et a receuilli plus de 7 000 visiteurs par an. Ainsi, Lynn souhaitait améliorer l’image de sa ville auprès des étrangers.

Le concept n’a débarqué en France qu’en 2000, il compte aujourd’hui 300 bénévoles et a orgnisé plus de 2 000 visites. Le réseau, géré par Global Greeters Network est aujourd’hui présent dans une quinzaine de villes dans huit pays différents dont l’Australie, la Belgique ou encore le Brésil.

D’autres villes d’Ile-de-France commence à s’intéresser au concept. Des villes déservies par le métro comme Ivry-sur-seine. Un engouement tel que le Comité Départemental du Tourisme a décidé de signer son rattachement au réseau des greeters parisiens. « Le développement d’un réseau de greeters dans le Val-de-Marne est un réel atout pour notre département », déclare Sandrine Ducept, directrice adjointe du CDT. « Cette initiative va participer à la réappropriation du territoire par ses habitants. Ils deviendront de réels ambassadeurs. »

De ce fait, le Comité Départemental du Tourisme est aujourd’hui à la recherche de bénévoles prêts à rejoindre le réseau afin de faire vister leur ville au moins six fois par an. Patrick Carpentier, 61 ans, habitant d’Ivry est intéréssé par cette iniative « J’aime Ivry, ses habitants. Il y a ici un esprit village qui me plaît et il y aurait à raconter sur les artistes qui vivent ou ont vécu ici. En fait, il y a plein de petites histoires et de petits lieux à faire découvrir. »

Patrick, ancien chauffeur de bus, semble posséder les qualités requises au « poste » de greeter : un sens du partage et de l’échange avec autrui.  « J’ai bien compris qu’il fallait se distinguer d’un guide touristique traditionnel », poursuit-il. Il ne s’agit pas de remplacer le tourisme traditionnel et ses guides professionnels, mais de travailler ensemble.  « C’est complémentaire, affirme François Roblot, chargé des greeters au CDT. On est beaucoup plus dans le ressenti sur la vie courante. On présente sa ville comme à un ami. »

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